Tahiti : Papeete, capitale du street art en devenir ?
- Caro Suzanna
- 3 janv. 2017
- 2 min de lecture
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Après un fail sans nom en Nouvelle-Zélande (voyageurs solitaires, prenez TOUJOURS le temps de BIEN choisir vos logements, même si ça implique quelques efforts niveau budget) je suis tout doucement arrivée à la fin de mon périple, en Polynésie Française. En racontant à un étranger rencontré à Bora-Bora mon voyage dans le Pacifique, il m'a dit que je "finissais par le caviar". Honnêtement, j'ai pas encore trouvé de parallèle plus approprié pour parler de cette région qui a sonné comme le point final de mon aventure. Je raconterai plus tard en détails à quel point Tahiti et ses îles m'ont bluffée mais pour le moment, on va s'arrêter sur l'une des choses qui m'a le plus surprise en arrivant à Papeete, capitale administrative de Tahiti, l'île principale de l'archipel de la Société. Une surprise qui se doit d'être illustrée sur ce blog puisqu'il s'agit tout simplement des nombreuses fresques qui colorent la ville depuis quelques années.

Voilà, les rues de Papeete sont multicolores, et pas seulement grâce à ses habitants, à leurs vêtements et aux fleurs qu'ils mettent dans leurs cheveux, mais grâce à ces gigantesques œuvres qui parsèment le centre-ville de l'île et qui, perso, m'ont projetée dans un Tahiti que je n'avais jamais envisagé. J'ai découvert ce street art le lendemain de mon arrivée et n'en avais jamais eu écho avant.


La quasi totalité de ce genre de pièces est née du festival international de graffiti et street art : ONO'U. On compte seulement trois éditions et une vingtaine de fresques géantes crées durant ces dernières. J'ai pris en photo mes préférées (surprise, pour changer, il s'agit de portraits de femmes ! ) mais évidemment, les styles de graff sont beaucoup plus variés que ça...


Depuis trois ans donc, des artistes du monde entier (Alexandre Farto AKA Vhils et Bordalo Segundo du Portugal, Leon Keer et Cranio du Brésil, Peeta d'Italie, Inkie d'Angleterre, Hoxxoh des Etats-Unis, Adnate d'Australie, etc...) viennent à Tahiti pour bomber/peindre les murs... mais pas que ! Le festival voit plus grand chaque année et convie des célébrités du milieu pour d'autres genres de performances, comme du mapping ou encore du trash art. Je m'y connais pas tellement en ce qui concerne les foultitudes de formes d'art englobées sous le terme street art donc je vais pas m'aventurer sur ce terrain mais globalement, ça m'a l'air assez fou.
Bref, jamais j'aurais pensé atterrir dans un centre-ville pareil, et niveau surprise j'ai été servie : Tahiti et la Polynésie Française n'ont fait que m'étonner et souffler de A à Z.
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